La photographie culinaire est presque aussi ancienne que la photographie elle-même.Dès les débuts, des fruits comme l’ananas ou la pêche ont été immortalisés par les premiers procédés photographiques. Avec l’essor des magazines culinaires, des livres de recettes, puis des blogs spécialisés au XXe siècle, les clichés de plats alléchants se sont imposés comme un art à part entière.
Aujourd’hui, les photos culinaires sont très populaires sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram. Des politiciens aux célébrités, en passant par les passionnés de gastronomie, tout le monde partage ses gourmandises, comme en témoigne le succès des hashtags #food (464M de publications) et #foodstagram (97,8M).Il existe même un Festival International de la Photographie Culinaire.
Mais la photographie culinaire ne se limite pas à de jolies images de hamburgers ou de desserts. Pour les restaurateurs, boulangers, food trucks ou épiceries, elle est un outil essentiel de marketing et un puissant levier pour capter l’attention des clients. En effet, l’efficacité de leur marketing social et de leurs éléments de contenu en dépend fortement.
Bonne nouvelle : pas besoin d’investir dans un équipement coûteux ni d’engager un photographe professionnel. Des photos professionnelles peuvent très bien être prises avec un simple smartphone.
Prêt à sublimer vos plats ? Dévorez nos conseils pour réussir vos clichés culinaires comme un pro.
Préparation des aliments à photographier
La photographie culinaire repose sur un véritable art : celui de sublimer visuellement les aliments. Si cela peut sembler anecdotique au premier abord (après tout, la saveur d’un plat ne dépend pas de son apparence) détrompez-vous. La présentation joue un rôle crucial.
En photographie culinaire, la mise en scène des plats est essentielle, car c’est par l’image que le lecteur perçoit la saveur, le moelleux ou le caractère juteux d’un mets. Sans pouvoir goûter, tout se joue sur l’aspect visuel. Pour captiver l’œil et susciter l’appétit, il est donc indispensable de maîtriser l’art de présenter les aliments avec style.
Voici quelques conseils clés pour soigner la présentation culinaire de vos photos :
- Adaptez l’esthétique au produit. Si vous photographiez des aliments ou des plats naturels (une salade ou des légumes crus par exemple), vous pouvez vous permettre de les présenter de façon assez simple. Cela ne signifie nullement que la nourriture ne doit pas être présentée avec style. Il s’agit plutôt de créer des mises en scène authentiques.
En revanche, si vous photographiez des plats plus élaborés, comme des verrines arc-en-ciel ou des pâtisseries à thème, la présentation doit être très soignée. L’attrait des clichés de plats sophistiqués dépend surtout de l’harmonie des couleurs et de la précision des contours, comme ce serait le cas pour un tableau, une sculpture ou une illustration.
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2. Choisissez la bonne surface. La surface sur laquelle repose votre plat peut transformer l’ambiance de vos photos. Une planche en bois ou une table rustique est idéale pour des plats simples et conviviaux, comme des pizzas ou des burgers. En revanche, des assiettes blanches subliment les plats colorés en créant un contraste net. Veillez à choisir des assiettes qui conviennent à l’esthétique des aliments et qui font pleinement ressortir leur attrait visuel.
3. Jouez avec la symétrie. Commencez par disposer les aliments au centre du plat ou du support pour poser une base symétrique. Ensuite, ajustez les éléments autour pour équilibrer l’ensemble. Une composition visuellement harmonieuse attire naturellement l’œil et donne une impression de perfection.
4. Réfléchissez comme un artiste. Tels des peintres concevant leurs toiles, les chefs professionnels se servent d’outils classiques mais également d’accessoires insolites qui surprendraient les amateurs : cuillères, flacons souples, pinceaux de peinture, pincettes, pour n’en citer que quelques-uns. Dessinez des motifs avec des sauces ou jouez sur les textures pour apporter de la personnalité à vos photos. La mise en scène des aliments à l'aide de vaisselle, de linge de table ou d’accessoires permet aussi de sensibiliser les nouveaux clients à l'univers de votre marque.
Pensez aussi aux kits de photographie culinaire : ces ensembles contiennent des outils pratiques, comme des cotons-tiges ou des serviettes, pour soigner les moindres détails et améliorer la mise en scène. Ils vous permettront d’assembler méticuleusement les différents éléments de votre image culinaire.
Une fois vos aliments préparés, il vous faudra commencer à réfléchir à la composition et à la mise en scène de la photo.
Éclairage
Un bon éclairage est essentiel pour mettre en valeur les textures et l’harmonie des couleurs des ingrédients. Il faudra choisir l’éclairage en fonction des parties des aliments à mettre en avant. Par exemple, vous pourriez vouloir mettre en relief le caractère moelleux d’un gâteau récemment cuisiné ou la texture fondante d’une belle tranche de fromage.
Voici quelques points à considérer au moment de choisir votre configuration d’éclairage :
1. Tirez partir de l’éclairage latéral. L’éclairage latéral est idéal pour créer des ombres subtiles et souligner les textures, en particulier pour des aliments comme le pain, la viande ou les sandwiches. Il permet de donner de la profondeur et de la vie aux photos culinaires.
2. Faites attention aux ombres trop prononcées. Même s’il est essentiel de mettre en avant les textures des aliments, les ombres trop prononcées peuvent réduire l’attrait visuel des ingrédients et les rendre peu appétissants. Si vous remarquez des ombres trop sombres sur votre photo, tentez d’ajuster l’angle de votre source lumineuse ou de votre appareil pour les atténuer et faire mieux ressortir les textures des aliments.
3. Utilisez une lumière douce et diffuse. Les ombres prononcées peuvent être évitées en utilisant une lumière douce et diffuse. Si vous utilisez la lumière naturelle comme source d’éclairage pour prendre vos clichés, veillez à vous placer près d’une grande fenêtre lors d’une journée plutôt nuageuse. Si vous photographiez en studio, utilisez une surface réfléchissante face à votre source de lumière principale et derrière votre plat pour réfléchir et diffuser la lumière.
4. Évitez l’éclairage de face. L’éclairage de face a tendance à créer des zones trop lumineuses sur les photos. Cela signifie qu’il n’y aura pas assez de contraste pour mettre en relief les textures des aliments photographiés. Les ingrédients pourraient alors sembler fades et peu appétissants.
Mise en scène pour la photographie culinaire
Vos aliments sont servis, vos lumières sont prêtes… Il vous reste maintenant à travailler la mise en scène de votre cliché culinaire. Bien qu’il n’y ait pas de règles précises ou officielles, nous vous présentons certaines bonnes pratiques à considérer pour maximiser l’impact visuel de vos aliments.
1. Angles. Choisissez vos angles en fonction des parties des aliments à mettre en valeur. Le bon angle peut transformer une photo banale en une image captivante. Par exemple, un sandwich coupé en deux se prête parfaitement à un angle latéral, qui met en valeur ses différentes couches.
Les angles latéraux ne conviennent cependant pas de façon systématique. Par exemple, photographiées de haut, les salades, riches de noix, graines et autres ingrédients sont mieux mises en évidence. La vue aérienne permettant de mieux illustrer les subtilités de l’arrangement des éléments.
Il faut en général éviter de photographier les aliments d’en haut, avec une vue plongeante ; c’est une erreur courante en photographie gastronomique. Les photos prises sous cet angle ont tendance à être inintéressantes, puisqu’il s’agit du premier angle qu’une personne aperçoit lorsque la nourriture lui est servie. Même s’il y a certainement des exceptions à la règle, il est très rare que les meilleures textures et caractéristiques des aliments soient bien mises en évidence sous cet angle.
2. Couleur. Analysez la façon dont les couleurs de votre cliché se complètent et s’opposent, ainsi que leur impact sur l’esthétique de votre photographie. Tentez de compléter vos aliments avec des accessoires, des textures ou des motifs intéressants et des couleurs complémentaires, en veillant à ce que les couleurs restent équilibrées.
Veillez également à préserver l’intensité et la chaleur des couleurs dans la composition de votre cliché. Les études (notamment celle de Charles Spence de l’université Britannique d’Oxford) montrent que certaines couleurs peuvent activer les réactions cérébrales sensorielles qui stimulent l’appétit.
Les couleurs plus chaudes — comme les nuances de rouge, d’orange et de jaune — sont idéales pour stimuler l’appétit. Les nuances de vert peuvent donner une apparence plus naturelle à vos photographies.
Évitez de préférence les couleurs froides (nuances de bleu et de violet). Même si des myrtilles d’un bleu profond et des raisins d’un violet intense peuvent ajouter une touche de couleur à votre composition, il est préférable d’éviter les filtres froids sur vos photos. La plupart des aliments (en particulier les viandes et les fromages) sont peu appétissants sous une lueur bleue.
3. Profondeur de champ. La profondeur de champ est un outil clé pour orienter le regard du spectateur. Une faible profondeur de champ attire l’attention sur les détails, comme la texture d’un plat de pâtes ou la brillance d’une sauce. Testez différentes ouvertures pour trouver le réglage idéal : une grande ouverture peut flouter l’arrière-plan, tandis qu’une ouverture plus réduite permet d’obtenir une netteté plus globale. Une faible profondeur de champ convient particulièrement aux aliments à texture riche comme les plats de pâtes.
Conseils techniques et réglages pour la photographie culinaire
Pour les grandes marques, la photographie culinaire repose sur le travail collaboratif d’une équipe créative. Celle-ci comprend généralement un directeur artistique pour définir l’esthétique globale, un styliste culinaire chargé de sublimer les plats, un styliste d'accessoires pour choisir les éléments décoratifs, un photographe culinaire pour capturer l’image parfaite, et un technicien numérique pour le post-traitement des clichés.
À l’inverse, les petites entreprises et les commerçants gèrent souvent ces étapes eux-mêmes, avec des moyens plus limités. Heureusement, il est tout à fait possible de produire des photos de qualité en suivant des conseils pratiques. Voici quelques astuces pour vous aider à améliorer vos clichés culinaires et mettre vos plats en valeur, même sans équipe dédiée.
- Objectifs
- Ouverture
- Vitesse d'obturation
- ISO
- Balance des blancs
- Filtres et modificateurs de lumière
- Empilage de la mise au point
- Vérification des couleurs
Objectifs
L’objectif choisi doit s’adapter à votre style et à votre vision. Un zoom standard peut également offrir une flexibilité pour alterner entre des plans larges de mise en scène et des détails rapprochés. Expérimentez différentes focales pour découvrir ce qui met le mieux vos créations culinaires en valeur.
Le choix de l’objectif influencera directement l’aspect final de vos photos. Les macro-objectifs, grâce à leur longue focale et leur fort grossissement, sont parfaits pour capturer des détails précis, comme la texture d’une croûte ou les bulles d’une sauce. Pour des angles plus audacieux, un objectif à sonde, tel que le Laowa 24mm f/14, permet d’explorer des perspectives inhabituelles, comme l’intérieur d’un beignet ou une coupe de fruits.
Ouverture
L’ouverture contrôle la quantité de lumière entrant dans l’appareil via l’objectif et influe directement sur la profondeur de champ. Une faible ouverture (comme f/2.8) laisse entrer beaucoup de lumière et crée un flou artistique en arrière-plan. Cela met en valeur un détail précis, comme la texture d’un ingrédient ou la brillance d’une sauce. En revanche, une ouverture moyenne (f/11) offre une netteté accrue sur une plus grande partie de l’image, ce qui est idéal pour les plats composés de nombreux éléments que vous souhaitez tous rendre visibles. Une ouverture trop grande (f/22), cependant, peut réduire la netteté générale à cause de la diffraction de la lumière.
Vitesse d'obturation
La vitesse d'obturation est la durée pendant laquelle le capteur de votre appareil photo est exposé à la lumière. Une vitesse d'obturation plus lente, telle que 1/15e de seconde, permet d'obtenir plus de lumière, mais rendra flous les mouvements que vous essayez de capturer. Lorsque vous utilisez la lumière naturelle, vous devez utiliser une vitesse d'obturation plus lente. Une vitesse d'obturation plus rapide, telle que 1/1 000e de seconde, permet de figer tout mouvement dans le cadre. Cette vitesse est idéale pour les photos d'action, comme le fait de verser une boisson dans un verre ou de mettre en valeur les bulles d'une boisson gazeuse.
Consultez le manuel pour connaître la vitesse de synchronisation du flash de l'appareil photo. Une valeur de 1/200 seconde est courante. Une vitesse d'obturation plus rapide réduira la quantité de lumière ambiante, telle que les plafonniers ou la lumière d'une fenêtre, qui atteint votre photo. Lorsque vous utilisez le flash pour photographier des aliments, bloquez autant que possible la lumière ambiante afin de contrôler au mieux la forme et la direction de la lumière.
ISO
Le réglage ISO permet d'ajuster la sensibilité du capteur de l'appareil photo à la lumière. Une valeur ISO faible, telle que 100, laisse passer le moins de lumière possible et produit le moins de bruit visuel, ce qui la rend idéale pour les scènes extérieures très lumineuses et pour l'utilisation du flash. Le bruit visuel se présente sous la forme de taches décolorées aléatoires dans votre image, qui peuvent gâcher l'apparence des couleurs et des ombres profondes.
Une valeur plus élevée, telle que 3 200, est plus sensible à la lumière mais produit plus de bruit visuel. Pour la photographie culinaire, il est préférable d'utiliser la valeur la plus basse possible pour la quantité de lumière dont vous avez besoin. Consultez le manuel de votre appareil photo pour connaître la valeur ISO native, souvent comprise entre 100 et 200, car c'est cette valeur qui permet d'obtenir la meilleure qualité.
Balance des blancs
La balance des blancs corrige les teintes de lumière dans une photo pour refléter fidèlement les couleurs des aliments. Une lumière chaude (2700 K) apporte une tonalité dorée, idéale pour les plats chaleureux, tandis qu’une lumière plus froide (6000 K) crée une ambiance naturelle et neutre. Évitez de mélanger plusieurs sources lumineuses, comme un éclairage artificiel chaud avec de la lumière naturelle, car cela complique le traitement des couleurs. Si possible, éteignez toute lumière ambiante et utilisez une seule source pour garder un contrôle total.
Filtres et modificateurs de lumière
Adoucir une source de lumière permet de créer des ombres plus douces et d’éliminer les contrastes trop marqués, ce qui est essentiel pour rendre les aliments appétissants.
Les photographes professionnels utilisent des outils comme le diffuseur Opal Frost de LEE Filters, spécialement conçu pour atténuer la lumière tout en préservant sa qualité. Ces accessoires permettent de répartir la lumière de manière uniforme, offrant ainsi un rendu naturel et flatteur pour les plats. Si vous débutez ou si vous ne disposez pas de matériel spécialisé, un drap de lit blanc ou une feuille de papier calque peut très bien faire l’affaire. L’idée est d’intercaler une surface diffuse entre la source lumineuse et votre scène pour adoucir la lumière.Pour aller plus loin, vous pouvez travailler avec des réflecteurs faits maison (carton recouvert de papier aluminium, par exemple) pour diriger et contrôler la lumière. Cela ajoute une dimension professionnelle à vos photos sans nécessiter d’équipement coûteux.
Empilage de la mise au point
L’empilement de points de focalisation permet d’obtenir une netteté exceptionnelle en combinant plusieurs images, chacune avec une mise au point différente. Cette technique est particulièrement utile pour les gros plans extrêmes en macrophotographie culinaire. Si vous travaillez avec un smartphone, des applications comme FocusStacker sur iOS peuvent simuler cet effet.
Vérification des couleurs
La justesse des couleurs est primordiale en photographie culinaire. Utilisez un vérificateur de couleurs, comme le ColorChecker Passport, pour calibrer votre appareil photo et garantir que les aliments apparaissent aussi appétissants en photo qu’en réalité. Des plug-ins pour Adobe Lightroom ou Capture One facilitent aussi le traitement des couleurs et optimisent vos clichés.
Retouchez vos photographies culinaires
Une fois vos photos prises, l’étape de la retouche est essentielle pour finaliser vos clichés et leur donner une touche professionnelle. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas de transformer complètement l’image, mais plutôt d’apporter des ajustements subtils pour mettre en valeur les couleurs, les textures et la lumière.
Par exemple, cette photo est présentée sans aucune retouche :
Les aliments sont bien disposés, la composition est équilibrée et l’éclairage est soigné. Cette image constitue déjà une bonne base pour une photographie culinaire réussie. Cependant, quelques ajustements simples peuvent sublimer ce cliché et lui donner un rendu plus professionnel. Voici les étapes à suivre pour améliorer vos photos.
1. Accentuer la netteté de l’image
En général, si on utilise un appareil stable et un bon éclairage, l’image devrait être suffisamment nette. Malgré tout, certains réglages de netteté permettent de faire ressortir les détails et de mieux définir les contours.
Dans Photoshop ou d’autres logiciels de retouche photo, il est possible d’appliquer un filtre pour renforcer la netteté. Le filtre de Netteté Photoshop augmente le contraste entre les pixels adjacents, donnant à votre image une apparence plus nette.
Le filtre de Netteté fournit trois options de réglage :
- Rayon : détermine la largeur des zones affectées autour des bords contrastés. Pour une photo simple, un rayon de 0,7 est recommandé pour conserver la netteté sans surcharger.
- Quantité : ajuste le contraste appliqué aux bords. Pour les photos culinaires, restez modéré pour éviter un rendu granuleux.
- Seuil : contrôle les zones touchées par le filtre. Une valeur de 0 applique la netteté à toute l’image, idéal pour des photos riches en détails comme ici.
Dans l’exemple ci-dessus, nous avons réglé le seuil sur 0 afin que les nombreux contours restent bien définis. N’hésitez pas à régler le paramètre sur une valeur plus élevée si votre photographie culinaire comprend des éléments plus imposants et moins de contours.
2. Corriger la balance des blancs
La balance des blancs fait référence à la teinte des zones blanches de votre photographie. En fonction de la façon dont la balance des blancs est réglée, la teinte de votre image pourrait devenir plus « chaude » ou plus « froide ».
Vous souhaitez rendre vos aliments plus appétissants ? Préférez les lumières chaudes aux lumières froides.
La balance des blancs peut être ajustée de différentes façons en fonction du logiciel de retouche utilisé. Dans Photoshop, vous pouvez ajuster le paramètre en sélectionnant l’image et en accédant à Réglages > Balance des couleurs.
3. Ajuster la luminosité et le contraste
La luminosité affecte l’éclairage général de l’image, tandis que le contraste met en valeur la différence entre les zones sombres et claires. Une augmentation légère de ces deux paramètres peut intensifier les couleurs, souligner les contours et donner du relief à votre composition.
Dans Photoshop, accédez à Calque > Nouveau calque de réglage > Luminosité/Contraste pour effectuer ces ajustements à l’aide de curseurs. Ces retouches subtiles rendent vos plats visuellement plus dynamiques sans dénaturer la scène.
4. Booster la saturation
Une augmentation légère de la saturation constitue la dernière étape du processus de retouche. La saturation fait référence à l’intensité des couleurs de votre cliché.
En photographie gastronomique, les couleurs chaudes et saturées ont tendance à rendre les aliments plus appétissants. Pensez à la couleur intense d’une tranche juteuse de pastèque ou au jaune vif d’un morceau de mangue. Une augmentation légère de la saturation d’une photo gastronomique constitue un excellent moyen de vivifier les couleurs et de rendre les aliments encore plus alléchants.
5. Résultat : une photographie culinaire plus professionnelle
Ces ajustements simples suffisent à transformer une bonne photo en une image professionnelle qui capte l’attention. Même sans techniques avancées, de petits ajustements peuvent faire toute la différence et sublimer vos photographies culinaires.
Ultime conseil : soyez créatif
La photographie culinaire est un art, pas une science exacte. Inspirez-vous des meilleures techniques pour réaliser des clichés appétissants, mais n’hésitez pas à explorer d’autres filtres, éclairages ou mises en scène qui pourraient faire briller vos images.
Les aliments et plats peuvent être présentés de mille façons. Osez expérimenter. L’originalité de votre approche sera déterminante pour capter l’intérêt des internautes. Plus vos photos seront innovantes, plus elles auront de chances de se démarquer !
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FAQ sur la photographie culinaire
Pourquoi prendre des photos culinaires ?
Si vous venez de créer une boutique en ligne dans le domaine alimentaire, il est important de mettre en valeur votre offre pour donner l’eau à la bouche aux consommateurs et les inciter à passer commande. Des photos esthétiques valorisant votre offre seront plus efficaces que des visuels de banques d’images ne représentant pas réellement votre ADN de marque.
Peut-on prendre de belles photos culinaires avec un smartphone ?
Bien sûr ! Pour débuter, vous pouvez très bien commencer à prendre vos photos culinaires avec un smartphone avant de vous équiper d’un appareil photo, mais pas n’importe lequel. Assurez-vous que votre smartphone soit suffisamment performant en termes de photographie avant de vous lancer.
Comment trouver un photographe alimentaire ?
Pour trouver un photographe culinaire capable de mettre en valeur vos produits alimentaires, vous pouvez effectuer des recherches sur Instagram à l’aide de hashtags comme #foodartist ou #foodstagram, ou encore vous rendre sur des plateformes de freelance.